Compléments alimentaires « Fleurs de Bach »
Mme Patricia Schillinger attire l’attention de Mme la ministre des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes sur l’importance de la qualification des produits de santé naturelle à base de plantes et plus particulièrement sur les produits commercialisés sous le nom « Fleurs de Bach original ». En effet, des produits utilisant les mots « Fleurs de Bach » sont parfois commercialisés en pharmacies alors qu’ils ne bénéficient pas de la qualification de compléments alimentaires au sens du décret n° 352-2006 du 20 mars 2006. Cet usage inapproprié des termes « Fleurs de Bach » a été dénoncé par le ministère de la santé et par les ordres régionaux des pharmaciens. Dans un tel contexte, l’usage généralisé des mots « Fleurs de Bach » a pour conséquence d’induire en erreur les consommateurs. La confusion perdure dans l’esprit des pharmaciens alors même que les produits « Fleurs de Bach original » ont reçu la qualification de compléments alimentaires de la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) et sont commercialisés conformément à l’arrêté du 15 février 2002 fixant la liste des produits vendus en officine. Cette situation fausse la libre concurrence entre produits dûment qualifiés de compléments alimentaires et ceux jouant sur l’usage généralise des termes « Fleurs de Bach ». Par conséquent, elle souhaiterait connaître les dispositions qu’elle compte prendre afin de rectifier auprès des pharmaciens la reconnaissance de la qualité de compléments alimentaires des produits commercialisés sous le nom « Fleurs de Bach Original » afin de les distinguer des produits utilisant la dénomination « Fleurs de Bach » commercialisés en pharmacie mais qui ne sont pas des compléments alimentaires au sens du décret n° 352-2006 du 20 mars 2006.