Interdiction des cabines de bronzage
Mme Patricia Schillinger attire l’attention de Mme la ministre des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes sur l’interdiction des cabines de bronzage. Alors que le bronzage artificiel est reconnu comme l’une des principales causes de la forte augmentation des cancers cutanés dans le monde, le développement de cette pratique, à finalité purement esthétique, se poursuit. La réglementation en vigueur n’est pas strictement appliquée (interdiction de la publicité, absence d’encadrement concernant les femmes enceintes et les mineurs). Le syndicat des dermatologues réclame l’interdiction de ces centres. Il demande également à ce que des campagnes de prévention soient mises en place pour lutter contre le risque sanitaire que représentent les rayons ultraviolets (UV) naturels ou artificiels, source de cancers cutanés et notamment du mélanome, dont les conséquences médicales sont coûteuses en matière de santé publique. L’Académie nationale de médecine considère que la France doit se prononcer pour l’interdiction totale des cabines de bronzage, hors usage médical dans le cadre de maladies dermatologiques. Par ailleurs, l’exposition aux UV artificiels a été reconnue comme l’une des principales causes de la forte augmentation des cancers cutanés par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) qui déconseille l’utilisation des cabines de bronzage depuis 2003. Par conséquent, elle souhaiterait connaître ses intentions en la matière.