ADAPTATION DE LA SOCIETE AU VIEILLISSEMENT
Hier, la Sénatrice est intervenue en discussion générale sur le projet de loi relatif à l’adaptation de la société au vieillissement. Selon certaines études, en 2060, environ un tiers des Français aura plus de 60 ans. Notre pays connaîtra un important vieillissement.
Selon Patricia SCHILLINGER, ce projet de loi témoigne de la volonté du Gouvernement d’anticiper ce phénomène et confirme son engagement à faire face et à adapter notre société aux défis du XXIème siècle. Les Gouvernements précédents n’ont cessé de promettre une grande réforme, sans jamais la mettre en application. Lors de sa campagne présidentielle, le Président François HOLLANDE, s’est engagé à réformer la dépendance pour mieux accompagner la perte d’autonomie. Il tient aujourd’hui sa promesse !
Le financement de cette réforme est financé par la Contribution Additionnelle de solidarité pour l’Autonomie (CASA). Ce financement sera répartit entre le volet accompagnement, le volet Anticipation/prévention et le volet adaptation. La Sénatrice a souligné que ce texte s’inscrit dans une approche globale et transversale. L’ambition qu’il porte est d’anticiper les conséquences du vieillissement de la population et de répondre, le plus possible, aux attentes des personnes en matière de logement, de transports, d’accompagnement et de soins en cas de perte d’autonomie, de vie sociale et citoyenne… Dorénavant, le phénomène du vieillissement de notre société, sera une donnée envisagée et intégrée à l’ensemble des politiques publiques.
La Sénatrice est satisfaite concernant le volet consacré à la prévention. En effet, l’anticipation doit permettre de repérer et de combattre les premiers facteurs pouvant conduire à une perte d’autonomie. Il s’agit de mener une politique de prévention qui permette un accès facilité aux aides techniques et aux actions collectives, ainsi que de combattre l’isolement, au travers notamment, du programme MONALISA (Mobilisation nationale contre l’isolement social des âgées). Ce projet de loi envisage aussi une meilleure nutrition, un meilleur usage du médicament, des réponses sanitaires mieux adaptées et met en place des actions de prévention du suicide.
Ce texte permet de fournir des logements adaptés aux personnes âgées quand leur maintien à domicile n’est pas possible. Pour cela, il prévoit de renforcer les missions des logements foyers, rebaptisés « résidence autonomie ».
Il prévoit également d’intégrer le défi démographique dans l’aménagement des villes et des territoires. Les programmes locaux d’habitat et les plans de déplacement urbain pour les transports prendront pleinement en considération les problématiques du vieillissement.
Une des avancées majeures de ce texte concerne la revalorisation de l’APA. Plus d’aide pour les personnes âgées ayant une faible autonomie et moins de contribution de leur part, avec une couverture sociale renforcée.
La Sénatrice se réjouit aussi de la création d’un droit au répit pour les aidants des personnes âgées. La loi reconnaît et consacre le rôle des aidants au travers d’une prime de 500 euros par an. Cette mesure est essentielle pour les aidants.
Ainsi, le projet de loi appréhende le phénomène du vieillissement dans sa globalité, de manière responsable, ambitieuse. Aucun Gouvernement auparavant n’avait envisagé de si grandes avancées. Et malgré la crise des finances publiques, le Gouvernement agit ! Nous pouvons dire, aujourd’hui, que le Gouvernement apporte des réponses aux élus, aux citoyens et aux acteurs économiques et sociaux. L’Etat donne une véritable impulsion. C’est pour toutes ces raisons que la Sénatrice votera ce texte.