Parité : Patricia Schillinger s’engage pour la place des femmes dans les intercommunalités
Le 1er janvier 2017, le paysage institutionnel haut-rhinois va changer avec la création de nouvelles communautés de communes issues de la fusion d’intercommunalités plus petites. Afin de ne pas rassembler des effectifs pléthoriques d’élus, la plupart des communes qui composent ces conseils communautaires vont redésigner leurs délégués en fonction de leurs seuils de population. S’il s’agit d’une décision qui va dans le bon sens, elle risque d’avoir un impact réel sur la composition de ces assemblées, dont les femmes ne représentent que 32% des conseillers communautaires.
Ayant identifié dans la loi un vide juridique qui risque de faire reculer le nombre de femmes désignées par les communes, j’ai interpellé le Ministère de l’Intérieur pour qu’il reprécise au plus vite les règles de désignation des conseillers communautaires et réaffirme, plus particulièrement dans le cas des communes de mille habitants et plus, la nécessité de présenter des listes paritaires de délégués intercommunaux au vote de leur conseil municipal.
Alors que notre pays a mis du temps à prendre le chemin de la féminisation de son corps politique et que les femmes sont encore trop peu nombreuses à exercer des responsabilités de maires (16 %), de présidentes de conseils départementaux (5 %) ou d’intercommunalités (8 %), c’est un dossier qui me tient particulièrement à cœur en tant que femme et parlementaire.