Patricia Schillinger satisfaite des mesures facilitant l’implantation de nouveaux médecins
Lors de l’examen du texte « Modernisation, développement et protection des territoires de montagne » au Sénat, le Gouvernement a introduit des mesures permettant à des étudiants en médecine n’ayant pas pu soutenir leur thèse dans les temps réglementaires, de pouvoir la soutenir afin de pouvoir exercer la médecine.
Concrètement, ces mesures concernent les étudiants en médecine qui ont commencé leur cursus avant 2004 et devaient réglementairement soutenir leur thèse avant la fin de l’année universitaire 2011-2012. Certains de ces étudiants de 3ème cycle n’avaient pas pu finaliser leurs études, en grande majorité pour des raisons personnelles.
Ayant été saisie de ce problème durant l’été, j’ai relancé ce dossier bloqué depuis 2012 auprès des Ministères de la Santé et de l’Enseignement Supérieur afin qu’une solution juste soit trouvée pour ces personnes déjà formées, ayant déjà souvent pratiqué en qualité de médecin remplaçant.
Je suis particulièrement satisfaite que le Gouvernement, sous l’impulsion des Ministres Najat Vallaud-Belkacem et Marisol Touraine, ait trouvé une solution qui permettra aux personnes concernées, après évaluation de leurs compétences et remise à niveau, de s’inscrire à l’Ordre des médecins et de s’installer en tant que praticiens, sous condition d’installation en zone médicalement sous-dotée.
Cette proposition du gouvernement, adoptée à l’unanimité par mes collègues sénateurs et confirmée ce 21 décembre par les parlementaires réunis en Commission Mixte Paritaire, montre bien la volonté d’agir efficacement et rapidement contre les déserts médicaux, et de permettre ainsi l’accès aux soins à tous notamment dans les zones plus fragiles que nous connaissons dans le Haut-Rhin.