Sels d’aluminium
Question adressée à Mme la ministre des affaires sociales et de la santé
Publiée au JO le : 06/12/2012
Mme Patricia Schillinger attire l’attention de Mme la ministre des affaires sociales et de la santé sur la prévention du syndrome de la myofasciite à macrophages. Le nombre de personnes qui en sont atteintes ne cesse de croître et, actuellement, plus de 1 000 personnes en France souffriraient de cette maladie, qui se manifeste par des symptômes tels qu’épuisement, myalgies chroniques, douleurs articulaires et difficultés neurocognitives. De nombreuses études montrent que son origine serait liée à l’injection de certains vaccins dans lesquels des sels d’aluminium sont utilisés comme adjuvant. Alors que de nombreux patients et leurs familles renoncent à se faire vacciner de peur de contracter cette maladie, l’association d’entraide aux malades de la myofasciite à macrophages réclame depuis plusieurs années le financement de la recherche sur l’impact de l’aluminium vaccinal sur la santé, la prescription préventive des adjuvants incriminés et le rétablissement des vaccins sans aluminium tels que le DT-polio. Des chercheurs ont appelé à la poursuite des recherches sur la nocivité des sels d’aluminium employés comme adjuvants dans la grande majorité des vaccins. Dernièrement, l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a annoncé qu’elle ne financerait pas la poursuite de ses travaux sur les adjuvants à l’aluminium, suscitant notamment une vive émotion auprès de l’association Entraide aux malades de myofasciite à macrophages (E3M). Par conséquent, elle lui demande si elle envisage de relancer les études sur la toxicité des sels d’aluminium.